Traduction japonais français ou traduction français japonais

Le Japon possède environ 130 millions d’habitants, dont la grande majorité (99%) a le japonais comme langue maternelle, et l’utilise pour tous les actes du quotidien. Le japonais est la langue du manga, du commerce et de la recherche.Il convient de préciser que pour cette nation, le japonais officiel, commun à tous les locuteurs, est appelé le yamato. De par la présence d’Atenao au Japon via sa filiale de Tokyo, nous maîtrisons aussi bien la traduction japonais français que la traduction français japonais.

 

Le japonais dans le milieu professionnel

À cause de ses conquêtes en vue d’une colonisation, le Japon a traversé les océans. C’est par ce moyen que l’on recense des communautés composées exclusivement de locuteurs nippons. Au Brésil, et principalement à Sao Paulo, ce sont 1,5 million de personnes qui sont concernées. Une communauté, un peu moins importante, est aussi recensée au Pérou. Le Japon est une puissance mondiale devenue incontournable. Que ce soit dans le domaine automobile ou celui de la haute technologie en général, c’est un allié exceptionnel.

Lorsqu’il est question de robotique, de gadgets et de culture manga en général, c’est le Japon qui vient d’emblée en tête, et la maîtrise de la langue nippone est un moyen de bien en comprendre les tenants et aboutissants, ainsi que les diverses opportunités.

Enfin, pour tout ce qui est en rapport avec le secteur de l’automobile, de l’énergie renouvelable ou encore de la biotechnologie, le Japon connait des avancées considérables. Pour être aux premières loges de cette avancée, la compréhension et la maîtrise de la langue nippone revêtent un grand intérêt.

Le Japon se place en quatrième position des plus grands exportateurs et importateurs au niveau mondial. Maîtriser le japonais devient donc un outil de taille pour conclure de bonnes affaires avec le Pays du Soleil Levant. À défaut de maîtriser cette langue, faire appel aux services d’un traducteur professionnel ou d’une agence de traduction demeure une excellente alternative lorsqu’il s’agit de traduire des documents officiels ou non.

Les subtilités de la langue japonaise

Comme dans de nombreuses langues, le japonais connait aussi ses subtilités. À part le yamato, cette langue connait de nombreux dialectes dont les mots peuvent être complètement différents d’une zone à une autre. Par exemple, si dans l’Ouest, « bonjour » se dit « Maido » , dans l’Est, ce sera « Konnichiwa » . Dans l’ouest, « Bochichidenna » signifie « je vais bien », et dans l’Est, cette expression se traduit par « Genki desu ».

Le japonais s’écrit grâce à deux ensemble de caractère : les kanji (漢字) écriture idéographique d’origine chinoise et les kana (仮名), système moraïque dérivé des kanji. Les caractères kana se divisent eux-mêmes en deux groupes de caractères : les hiragana et les katakana.

L’exigence des Japonais sur la qualité des traductions

Les japonais sont probablement le peuple le plus exigeant au monde. Cette exigence se retrouve dans la qualité des produits qu’ils fabriquent, le made in Japan symbolisant la qualité ultime. Cette exigence se retrouve également dans la traduction qui doit approcher la perfection. Le Do (道), qui signifie littéralement « la voie » ou « le chemin », est à l’origine de ce niveau d’exigence. Le Do est un concept central dans la culture japonaise. Il fait référence à une approche philosophique et spirituelle que l’on retrouve dans de nombreuses pratiques japonaises, qu’elles soient artistiques, martiales ou spirituelles.

Le concept du Do est enraciné dans les philosophies bouddhistes, confucéennes, et taoïstes, qui prônent un cheminement personnel, une quête de la maîtrise et de la perfection à travers la discipline. Il dépasse l’idée d’un simple apprentissage technique. Il s’agit d’un cheminement intérieur qui lie la technique à l’éthique, à l’équilibre personnel et à l’harmonie avec le monde.

Le Do est souvent associé aux arts martiaux où il représente la quête d’une maîtrise non seulement physique mais aussi mentale et spirituelle. Budo (武道) : « La voie du guerrier », terme englobant les arts martiaux japonais comme le judo, le karate-do, l’aikido, et le kendo. Ces disciplines mettent l’accent sur la maîtrise de soi, le respect, et l’équilibre entre le corps et l’esprit. Chaque art martial avec le suffixe « Do » indique que la pratique va au-delà de la technique pour inclure un développement spirituel et moral.

Le Do ne se limite pas aux arts martiaux, mais s’applique également à des disciplines artistiques qui visent une quête d’harmonie et de perfection. Sado (茶道) : « La voie du thé », qui représente l’art traditionnel de la cérémonie du thé japonaise. Le Sado est une pratique qui allie esthétique, spiritualité et une profonde recherche de l’harmonie. Kado (華道) : « La voie des fleurs », qui correspond à l’art de l’ikebana (arrangement floral japonais), dans lequel le placement et l’harmonie des fleurs reflètent un état de calme et de contemplation. Shodo (書道) : « La voie de l’écriture », ou la calligraphie japonaise, dans laquelle l’esthétique de chaque trait d’écriture traduit l’état d’esprit et la maîtrise du calligraphe.

Le concept de Do s’applique aussi dans la vie quotidienne au Japon, où l’accent est souvent mis sur le perfectionnement à travers une pratique régulière, que ce soit au travail, dans les relations ou les loisirs. L’idée est de chercher une amélioration constante, en prenant soin des détails et en suivant un code moral, ce qui s’exprime dans des pratiques comme l’étiquette (Rei, 礼), qui est fondamentale dans la culture japonaise.

Ce niveau d’exigence des Japonais que l’on retrouve dans leur appréciation des travaux de traduction nous a conduit à produire, dans cette langue, essentiellement des traductions certifiées ISO17100. Un conseil, évitez toujours de recourir à la traduction automatique, même à la Post-édition, lorsque vous envisagez de produire des traductions en japonais.

L’avenir de la traduction japonais français

La France et le Japon sont des partenaires commerciaux et culturels de premier ordre. Grâce à leurs relations fondées sur des valeurs communes, les deux pays multiplient les coopérations et les partenariats. Des liens qui se renforcent avec les années et qui laissent présager une hausse des demandes en traductions français japonais au cours des 10 prochaines années.

En 2018, la France et le Japon ont célébré le 160ème anniversaire de leurs relations diplomatiques. Un « partenariat d’exception » pour promouvoir la sécurité, la croissance, l’innovation et la culture.

Malgré la crise sanitaire, l’excellence et le savoir-faire à la française continuent d’attirer les japonais avec une augmentation de 8 % des exportations vers le Japon sur le premier semestre 2021. De plus, le Japon est le 1er investisseur asiatique en France, avec 91 000 salariés.

Chaque année se tiennent  à Aix-en-Provence, les Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée auxquelles participent d’ailleurs Atenao en sa qualité d’agence d’interprétation.

Ces relations devraient encore s’enrichir dans les prochaines années. Cela laisse présager une hausse des demandes en traduction français japonais classiques et en traduction certifiée. Il s’agira de faire traduire tous types de documents : documents techniques, documents officiels, mémoires, transcriptions, etc. Les traductions financières et les traductions commerciales seront aussi très demandées, notamment par les grandes entreprises.

La traduction de site web en japonais pour séduire un marché au fort pouvoir d’achat

En plus d’avoir le pouvoir d’achat le plus élevé au monde, le Japon est le quatrième pays au monde en nombre d’internautes. Il est inévitablement un marché séduisant et les entreprises françaises ont tout intérêt à faire traduire leur site en japonais pour le pénétrer.

Mais attention, la traduction français japonais n’est pas une simple affaire car il n’existe pas de transposition naturelle entre les langues latines et les langues asiatiques basées sur des idéogrammes. L’idéogramme est un symbole et non une lettre d’alphabet, il représente un mot et même une idée. Ainsi les kanji japonais une fois assemblés ont plusieurs traduction/interprétation possible. Pour cette raison, au sein d’Atenao, nous traitons systématiquement la traduction français japonais en traduction ISO17100 (traduction de niveau 2) . Cette méthode seule peut garantir une traduction la plus précise possible.

Si vous envisager de traduire votre site en japonais, il faudra également prévoir une adaptation des contenus à la culture japonaise. Il faudra également prévoir une optimisation SEO . Sans cela, votre site sera tout simplement invisible.

L’enjeu de la traduction automatique français-japonais

Les outils de traduction peuvent fournir une aide précieuse aux traducteurs-interprètes pour gérer de gros volumes de commandes en japonais. Ceci dit et malgré leur perfectionnement continu, les logiciels de traduction automatique ne permettent pas de traiter correctement la traduction français japonais. Même la post-édition qui consiste à relire et corriger la syntaxe et la terminologie d’une traduction réalisée par intelligence artificielle n’est pas suffisante.  pour l’instant, tout au moins, la traduction ISO17100 (traduction de niveau 2) pour la combinaison français japonais nous semble indispensable.

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