projet de traduction
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Préparer un projet de traduction

Tout projet de traduction requiert une phase de préparation qui conditionne la qualité du produit final. Répondre à quelques questions essentielles en amont de la phase traduction permet d’éviter les écueils classiques. En cas de doute, consultez votre agence de traduction, qui vous accompagne dans cette phase préparatoire et peut prendre en charge l’intégralité de votre projet.

Définir les cibles du projet de traduction

Cette étude préalable semble couler de source, elle n’est pourtant pas toujours effectuée avec la rigueur qui s’impose. La qualification des cibles et donc de l’audience permet de définir les combinaisons linguistiques et de les hiérarchiser en combinaisons indispensables, nécessaires et secondaires. Si 80 % d’une cible anglophone se situe au USA, il serait dommage de traduire un texte en anglais britannique ou international alors qu’il existe l’anglais US. Idem pour le catalan, le castillan et l’espagnol d’Amérique du sud dont les variantes sont clairement localisées. Enfin, si votre lectorat néerlandais est massivement localisé en Belgique, optez pour le flamand plutôt que pour le néerlandais des Pays-Bas.

Définir l’objectif de la traduction

L’objectif d’une traduction permet de savoir à quel type de transposition linguistique il faut recourir : Traduction, Localisation, Transcréation ? Ces prestations sont très différentes. La traduction est le fait de transposer un texte, en conservant son sens son l’effet, d’une langue source à une langue cible. Le traducteur travaille de façon linéaire, sans changer l’ordre des paragraphes et des idées qu’il n’est pas censé adapter ou modifier naturellement. La localisation consiste, par l’utilisation de codes linguistiques et des us et coutumes propres au pays cible, à changer l’identité en l’adaptant à la culture du pays cible (unités de mesure, devises , etc.). Concrètement, quand on a un projet de traduction, il s’agit le plus souvent d’un projet de localisation. La transcréation, enfin, consiste à réécrire un texte, dans  la langue cible, afin d’obtenir un impact, le plus souvent émotionnel, sur le lectorat. Si l’on souhaite véhiculer une information, on recourra à la traduction, si l’on souhaite influer sur le comportement du lecteur, cas de campagnes publicitaires par exemple, on recourra à la transcréation.

Définir des délais raisonnables

Tous les textes n’exigent pas les mêmes contraintes de délais, mais certains documents peuvent mériter presque autant de temps que celui accordé à la rédaction du texte source. La traduction est une prestation intellectuelle qui exige du temps. Un traducteur traduit en moyenne 1500 mots par jour, en post-édite le double et peut en relire jusqu’à 5000. Ces chiffres sont une bonne base de définition des délais à prendre en compte dans la phase préparatoire. Pour la transcréation, les délais ne sont pas fonction du nombre de mots mais des attentes du client.

Synthèse documentaire

La traduction n’est pas un bien de consommation mais une prestation intellectuelle. A ce titre les traducteurs même s’il maîtrise leur domaine de spécialisation ne connaissent pas tout de l’entreprise. Fournir une documentation précise permet en mont de préparer le projet, de constituer un glossaire terminologique qui garantira la justesse du vocabulaire utilisé.

Le Choix du prestataire

Il est encore fréquent de voir les entreprises multiplier leurs prestataires de traduction : un freelance pour une langue, une agence pour une autre, une seconde agence pour une troisième langue. Cette sélection, souvent liée au prix, révèle une vue à court terme, qui produit généralement l’effet inverse que celui recherché. En dispersant ses traductions, l’entreprise diminue la possibilité de créer un glossaire multilingue volumineux, d’optimiser la synthèse documentaire, de produire une vaste mémoire de traduction dédiée qui permet rapidement de diminuer les coûts grâce à la prise en compte du fameux «  taux de répétitions de mots ». Confier son budget traduction à un seul prestataire est une démarche de long terme gagnante.

Prestations connexes au projet de traduction

Les agences de traductions modernes intègrent, pour la plupart, des services complémentaires à la traduction (services d’intégration de traductions dans les sites internet, la mise en page et l’exécution graphique des textes traduits, la retranscription de traductions depuis des sources audio, l’intégration de sous tires dans des vidéos, le SEO multilingues, etc.) L’agence de traduction est naturellement mieux armée (maîtrise des règles de césure, d’écriture et de foisonnement des langues) pour gérer de façon optimale ces travaux que les agences de communication ou studio graphiques traditionnels.

Combien de niveaux de relecture

On distingue la révision qui consiste à vérifier la qualité de la traduction et la correction qui consiste à vérifier les règles grammaticales, orthographiques, typographiques et syntaxiques. Toutes les traductions font l’objet d’au moins une relecture par le traducteur chargé de la traduction et d’un Quality Check. Elles peuvent également faire l’objet d’une relecture par un traducteur tiers comme dans les traductions certifiées ISO17100, pour lesquelles, la phase relecture est aussi importante que celle de traduction. De certains textes publiés, dépend l’avenir où l’image d’une entreprise, ceux-là ne peuvent souffrir d’aucune erreur de traduction, de style et encore moins d’orthographe ou de grammaire. Dans ces cas-là, une traduction ISO17100 intégrant une révision par un second traducteur est indispensable.